Bienvenue dans notre collection d'oeuvres
Au fil du temps, Eric Nathan, dirigeant de FMM, s'est passionné pour différents courants artistiques présents principalement en Afrique. Découvrez les oeuvres présentes dans les locaux de FMM ainsi que leurs auteurs.
Thandiwe Muriu, inspirée par les couvertures de magazines de mode et son héritage kényan, met en lumière la beauté naturelle des femmes africaines. Elle photographie ses sujets dans des tissus aux motifs complexes rappelant les textiles traditionnels africains, créant des illusions visuelles en utilisant les mêmes motifs pour les arrière-plans. Récompensée par le Prix du Public pour le Photographe Émergent de l'Année à Photo London en 2020, ses œuvres présentent souvent des modèles aux coiffures ornées, explorant les thèmes de la féminité noire et redéfinissant les normes de beauté.
Prince Gyasi capture des photographies audacieuses et stylisées de la vie à Accra avec son iPhone, utilisant parfois la manipulation numérique. Ses sujets sont posés contre des arrière-plans colorés, l'océan, des cabanes en tôle ondulée et des couchers de soleil, mettant en valeur les contrastes de peau, de tenue et d'environnement. Les fruits, les parapluies et la mode enrichissent les palettes vibrantes, reflétant la communauté et le paysage de Gyasi. Son esthétique remet en question les normes traditionnelles de la beauté et de la photographie d'art. Gyasi a exposé dans des villes comme Le Cap, Paris, Seattle et Miami. Il est également cofondateur de Boxed Kids, une association caritative aidant à l'éducation des jeunes défavorisés à Accra.
Omar Victor Diop crée des photographies mises en scène et théâtrales qui valorisent les récits historiques noirs et retracent les héritages diasporiques. Dans sa célèbre série "Diaspora" (2014), Diop se met en scène en tant qu'Africains souvent oubliés dans la portraiture européenne du 15ème siècle, mélangeant des éléments historiques et contemporains. Sa série "Liberty" (2016) recrée des moments de résistance noire à travers la diaspora. Né au Sénégal, Diop a gagné en notoriété en 2011 lors des Rencontres de Bamako, la Biennale africaine de la photographie. Il a exposé dans des lieux prestigieux tels que le Vitra Design Museum, le Guggenheim Bilbao, la Fondation Louis Vuitton et le Brooklyn Museum. Diop est également un photographe éditorial à succès, travaillant pour Madame Figaro et la marque de mode Lancel.
Joseph Obanubi, artiste visuel originaire de Lagos, Nigeria, conjugue une formation en graphisme, publicité et art dans sa pratique artistique. Il fusionne expériences numériques et tactiles pour créer un équilibre entre design visuel et spatial. Obanubi explore principalement trois idéologies : la survie, l'intérêt et l'exploration. Son travail examine les relations complexes entre identité, fantaisie, jeu, technologies et mondialisation, en réintégrant des fragments du quotidien dans de nouveaux contextes. S'inspirant de l'illusion, du "Black Speculative Art", du futurisme africain et de l'expérimentation, Obanubi favorise les états intermédiaires et explore actuellement les concepts d'hétérotopies et d'utopies comme espaces d'imagination et de libération. Sa recherche récente inclut l'humour, l'altérité et le concept de "troisième lieu". Pour exprimer ses idées, il utilise diverses méthodes telles que la photographie, le collage et les entretiens, et s'intéresse à la musique, aux performances, aux films, aux médias sociaux ainsi qu'aux contes africains.
Timi Kakandar a commencé sa carrière créative peu après avoir obtenu son diplôme de l'Université de Port Harcourt, dans l'État de Rivers, au Nigeria, en 1999. Il utilise la peinture, le dessin et le collage pour explorer sa fascination pour la forme humaine en relation avec les défis, la joie et les enjeux sociopolitiques qui émanent de la vie et du travail en Afrique. Ses œuvres récentes dégagent une intensité profonde de couleurs vives et de lignes gestuelles qui insufflent une présence engageant puissamment le spectateur. Il révèle une capacité à composer des formes humaines avec des couleurs dramatiques rappelant le fauvisme.
Evans Mbugua est né au Kenya, où il a vécu heureux jusqu'à l'âge de dix-neuf ans. En 1999, il a déménagé en France, où il réside depuis. Son identité culturelle combine son enfance dans son pays africain anglophone d'origine et sa vie d'adulte dans son pays d'adoption occidental et francophone. Son expression artistique explore l'expérience de cette identité hybride. Conscient de son environnement et sensible à la complexité des relations humaines, le travail d'Evans examine les liens entre les personnes et les lieux. « Tout ce que je suis vient des expériences vécues - ce que j'ai senti, goûté, entendu ou vu, ce que j'ai lu, où je suis allé, qui j'ai rencontré... ». Il crée des souvenirs visuels pour affirmer la présence et les liens d'existence.
Ce projet collecte et publie des photographies des archives ougandaises pour recontextualiser l'histoire du pays à travers la photographie et favoriser un dialogue continu sur l'accessibilité et l'interprétation des récits historiques. L'objectif de Griffin est de toucher son public en suscitant une réponse empathique et en l'encourageant à s'engager activement avec ses œuvres. En utilisant des formats médiatiques familiers, il espère offrir de nouvelles perspectives et renforcer un sentiment d'humanité partagée et de conscience collective.
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